Les 5 plus belles couvertures du roman No home par Yaa Gyasi

“Don’t judge a book by its cover” qu’ils disent mais la couverture a un fort impact sur l’intérêt suscité pour un livre. Lorsqu’on flâne en librairie, qu’est qui pousse à attraper un ouvrage plutôt qu’un autre ?

N’oublions pas qu’on parle d’industrie du livre, il s’agit doc d’un objet commercial.

C’est pourquoi je suis souvent ulcérée par certaines couvertures de roman dont le contenu est bon. Cette idée selon laquelle l’intelligence (ou ce qui est perçu comme tel) et la beauté son mutuellement excluant est absurde. Il est tout à fait possible de faire un livre à la fois beau et intéressant en terme de contenu. Après tout les éditions ZULMA et La Cheminante pour ne citer qu’elles, le font très bien.

Un livre est une expérience unique pour moi. Une belle couverture me donne l’impression d’être courtisée, appelée. C’est un véritable jeu de séduction. A l’ère des réseaux sociaux, tout se montre et se partage. Il est judicieux de miser sur un bel objet, plus agréable à mettre en scène et exhiber en photo sur les feeds. Oui, je prêche pour ma communauté de bookstagrammeurs.
Pour illustrer mon propos, j’ai choisi de parler des couvertures du roman No home de Yaa Gyasi car de l’édition originale aux traductions la barre est placée très haut.

Ce premier roman de l’écrivaine ghanéenne est une pépite qui raconte l’histoire de deux sœurs séparées par l’esclavage sur la côte d’or et de leur descendance respectives aux Etats Unis et au Ghana sur environ trois siècles.  Je vous partage ici les 5 meilleures couvertures de l’oeuvre.

5- La version hongroise par la maison d’édition Libri.

La couverture rappelle l’histoire du roman avec les deux sœurs dont les regards ne se croisent pas.

 

 

4- La couverture suédoise proposée par la maison d’édition Norstedts.

On notera l’usage des motifs du Kente, tissu traditionnel du Ghana, pays dans lequel se déroule une partie de l’intrigue.

 

3- La couverture française, identique à la version originale.

On doit le design à Nathan Burton Design.
Je ne comprends toujours pas le changement du titre “Homegoing” en  “No home” pour la version française dans la mesure où on passe d’un anglicisme à un autre. Les éditions Calmann Levy doivent avoir leurs raisons.

2- La couverture roumaine par la maison d’édition Litera.

Le mélange des couleurs chaudes de cette couverture m’aura définitivement tapé dans l’œil. Elle rappelle la couverture de la version Pocket française du roman.

1- La couverture de l’édition originale en version poche chez Vintage édition.

Définitivement mon coup de cœur, curieuse de savoir qui se trouve derrière le design de la couverture.

 

Alors, laquelle préférez-vous ?

Share: