Cela fait une semaine que je tourne en rond, cherchant le moyen de chroniquer ce bijou de littérature que la bookstagrameuse @vidareads m’a envoyé jusqu’à ce que la réponse s’impose : lui parler dans ma tête m’aidera à rédiger cette note.
Alpha Ndiaye m’a parlé, il a psalmodié ses paroles et ses actes au creux de mes oreilles m’embarquant avec lui, des tranchées à son village natal de Gandiol, toujours en compagnie de son plus que frère Mbemba Diop.
Il m’a raconté la « folie temporaire » des jours de combats dans les tranchées et comment il a basculé dans la « folie permanente » qui l’a poussé à commettre des actes qu’il n’aurait jamais osé avant de « s’autoriser à penser par lui même ».